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.Et quelquefois, ils le faisaient.Mais le plus souvent rien ne se passait.Et si effectivement Ola avait simplement plié bagage ? Il croyait qu’ils étaient amis, mais il y avait en elle quelque chose d’inaccessible.Elle ne pensait peut-être pas lui devoir quoi que ce soit.Qu’ils étaient collaborateurs, un point, c’est tout.Qu’ils n’avaient même pas besoin de se voir pour leur travail.« Merde », murmura-t-il.Il ne savait plus quoi penser, et il avait mal à la tête comme si un petit démon armé d’un marteau-piqueur s’attaquait à son crâne de l’intérieur.« Jeff ? Ça va ? »Il se retourna vers Jackie.Non, ça ne va pas, eut-il envie de lui hurler, mais il se retint.Rien de tout ça n’était de sa faute.« Ouais, dit-il.Simplement, je.non, je ne sais pas.Je ne sais pas quoi faire.Je veux dire, on ne peut franchement pas appeler les flics ; on voit à peine que quelqu’un a vécu dans cette maison, et encore moins qu’il s’y soit déroulé un enlèvement ou je ne sais quoi.Mais si les Gourlay sont bien venus ici hier soir et l’ont embarquée.»Le sol de la véranda lui sembla bizarre sous ses pieds.Il baissa les yeux, essayant de comprendre pourquoi.Puis il se rendit compte que le tapis avait disparu.C’était un tapis d’Orient, très beau, tout en rouge, bleu et or profond.Et il n’appartenait pas à Ola.Alors, la raison pour laquelle elle l’avait emporté.Le marteau-piqueur du diablotin se transforma en scie circulaire.Pendant un instant, il ne vit qu’une explosion de lumière blanche incandescente.Les yeux écarquillés, il crut voir le tapis au sol, et dessus.Stan Gourlay, les membres étendus, son gros ventre débordant de sa ceinture, son tee-shirt remonté sur la poitrine.Mais les seuls éléments qui lui permettaient de reconnaître Stan étaient les yeux et le sommet du crâne.On avait l’impression que la moitié de son visage avait été arrachée, et une grosse bûche lui sortait de la partie inférieure du visage comme une bizarre parodie de nez.Une sueur froide suinta des pores de Jeff.Il essaya de se débarrasser de la vision en clignant des yeux, mais c’était comme si on lui avait riveté les paupières pour les maintenir ouvertes.Son estomac s’emplit d’acidité et se souleva.Dans l’air naquit un son qui ressemblait à un bourdonnement de mouches affamées.L’idée délirante lui vint que Stan avait été un Pinocchio occulte, qui avait dissimulé son état jusqu’au jour où, ayant raconté un mensonge de trop, son nez s’était allongé jusqu’à lui défoncer le crâne et ressembler à une bûche.Plantée là.« Oh, nom de Dieu ! » s’écria-t-il.Les yeux clignèrent, s’ouvrirent et le regardèrent.De la matière cérébrale et du sang s’accumulèrent dans les coins, dégoulinèrent de chaque côté du crâne et formèrent une flaque sur le tapis.Les mains s’ouvrirent et se refermèrent, lentement, et Jeff ne put s’empêcher de repenser à la centaine de films d’horreur de série B qu’il avait ingérés au drive-in, en buvant de la bière et en se marrant comme une baleine tellement c’était du pipeau.Mais ça.ça n’était pas du pipeau.C’était.Quelque chose lui toucha le bras et il pivota en lançant son poing.Jackie recula et il trébucha, emporté par son élan.Il perdit l’équilibre et commença à tomber.La chose à terre leva les bras pour l’étreindre, avec des yeux qui souriaient.Jeff hurla en tombant, griffant l’air pour l’éviter.Il voulait.juste.s’écarter.Le choc de la chute lui coupa la respiration.Il sentait presque l’humidité du sang sur lui, les mains enflées mais encore puissantes.Des mouches rugissaient à ses oreilles, des milliers d’ailes battaient l’air comme une tempête.Puis il se rendit compte que ce n’était que du linoléum qu’il sentait contre sa joue.Et que ce que ses mains repoussaient n’était que le divan.Et qu’il n’y avait pas de.chose.morte qui l’attendait.Il s’assit très lentement, tâtant le plancher d’une main tremblante.Quand il leva la tête, il vit Jackie qui l’observait avec une expression terrorisée.« Je suis en train de craquer », dit-il d’une voix caverneuse.Le bruit de mouches n’était en fait que le tambour de son mal de tête qui essayait de défoncer son crâne pour sortir.« Je vois des choses.tu n’y croirais pas.»Jackie s’approcha avec prudence.« Jeff, qu’est-ce qu’il y a ?— J’ai eu.une hallucination.J’ai cru voir Stan Gourlay étendu par terre.Le crâne défoncé par une bûche.Je deviens dingue, Jackie.»Elle secoua la tête [ Pobierz całość w formacie PDF ]

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