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.Denny explorait chaque courbe du corps jeune et souple de Bahjat, l’arrondi de sa gorge, ses cuisses fermes et souples, le velouté de ses seins, le creux presque invisible de ses reins.Et les mains de Bahjat, ses doigts, sa langue faisaient exploser chacun de ses nerfs.Le soleil plaquait de longues ombres étirées sur les ruines quand, enfin, Denny s’assit.Il se retourna et sourit à Bahjat qui lui sourit en retour.— Votre père ne va pas m’avoir en odeur de sainteté.Lentement, elle ferma les yeux.— Dès le début, il vous a pris en grippe.— C’est l’impression que j’ai eue.— Mais, depuis le début, nous sommes une seule et même personne, mon bel Ah-reesh.Nos sangs sont confondus.C’est pour cela que mon père vous exècre.— Une transfusion, vous voulez dire ?Elle opina, les paupières toujours closes.— Le médecin a dit que l’hémorragie serait fatale.Il fallait faire vite.Mon groupe sanguin était le même que le vôtre.Ainsi l’avait ordonné le destin.— Vous m’avez sauvé la vie deux fois.— Une fois, deux fois, cent fois… (Elle sourit.) Votre vie est ma vie, mon bien-aimé.Je l’ai su dès l’instant où je vous ai vu quand Hamoud vous a fait monter dans la voiture.— Et moi, quand j’ai vu votre visage éclairé par la lune, j’étais déjà amoureux.— C’est bien ainsi.— Mais que dira votre père ? Il ne sait même pas que j’ai quitté sa demeure.— Il est trop occupé pour nous épier tout le temps.Les gardes peuvent s’acheter.L’un d’eux est amoureux d’Irène, la petite servante grecque.Il n’a pas été difficile de l’inciter à passer une demi-heure avec elle au lieu de vous surveiller.— Mais votre père veut vous envoyer sur Île Un.— Je n’irai pas, répondit simplement Bahjat.— Pourquoi me séquestre-t-il ? Pourquoi m’interdit-il de sortir ?— Pour vous mettre à l’abri des assassins du F.R.P.Et, ajouta-t-elle avec un sourire radieux, pour vous empêcher de voir sa fille qui vous aime comme une folle.Al-Hachémi était dans son bureau mobile, un gigantesque véhicule blindé à moteurs à hydrogène.C’était un bureau qui ne ressemblait en rien à un bureau.L’émir, en ! costume traditionnel, reposait sur un monceau de coussins moelleux.De l’autre côté des fenêtres teintées, on apercevait une forêt d’antennes à micro-ondes, minces tigelles de métal tendues vers le ciel qui captaient l’énergie émise par les satellites solaires.Ironie cosmique de l’histoire : les pays arabes, jadis riches en pétrole, étaient toujours en tête du peloton des fournisseurs d’énergie.Les nations occidentales avaient escompté que la puissance saoudienne et hachémite s’effriterait et s’effacerait à mesure que se raréfiaient les réserves d’hydrocarbures.Les pays industrialisés attendaient dans leur cupidité l’effondrement arabe pour prendre leur revanche sur ces parvenus de l’Islam.Mais, bénis soient leurs pères, les Arabes avaient compris dans leur sagesse que leurs déserts étaient l’emplacement idéal pour implanter des centrales solaires.L’immense richesse que leur avait procurée la vente du brut leur avait permis de financer largement Île Un et les satellites solaires construits par la colonie spatiale.Et les déserts inhabités voulus par Allah s’étaient révélés plus profitables que ces païens d’Occidentaux ne l’avaient jamais imaginé.Quel meilleur site pour édifier les centrales destinées à capter l’énergie satellitaire ? Il n’était pas possible d’inonder les villes d’intenses faisceaux de micro-ondes ni même de les braquer sur les terres agricoles.L’Europe était trop à l’étroit, elle étouffait faute d’espace.Et personne n’avait envie de voir d’affreux champs de capteurs, dangereux, peut-être, à proximité de sa maison, de sa ville, de sa ferme, de son lieu de villégiature.Les Occidentaux redoutaient ces ondes invisibles tout comme ils avaient redouté les centrales nucléaires qui, au siècle précédent, les auraient sauvés de la pénurie d’énergie.Mais il y avait de vastes étendues désertiques en Afrique du Nord, en Arabie, en Irak et en Iran.Le plus curieux était que ç’avaient été les Israéliens qui avaient fourni la technologie de pointe et la main-d’œuvre hautement qualifiée grâce auxquelles ces déserts avaient été transformés en centrales alimentant l’Europe de l’Irlande à l’Oural.Al-Hachémi sourit tandis que s’inscrivaient sur l’écran serti dans la paroi du véhicule les tout derniers rapports de situation.Les transfos scandinaves étaient à nouveau arrêtés.Les protecteurs de l’environnement accusaient les flux d’énergie en provenance des satellites de bouleverser l’écologie arctique et d’être à l’origine des inondations qui avaient dévasté les terres arables au sud.L’émir effleura un bouton et sur l’écran apparurent les images du reportage sur le fiasco scandinave [ Pobierz całość w formacie PDF ]

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